Douzième jour du Festival de Jerez: Manuel Valencia, Kina Méndez, La Farruca & Belén López

Kina Méndez proviene de la saga cantaora. Avec une voix prodigieuse et très viscérale, elle détient deux facteurs très importants sur scène: énergie et spontanéité.

Rosario Montoya Manzano “La Farruca” a toujours été dans l’ombre de son fils Farriquito. Avec lui, elle a joué le rôle principal dans de nombreux spectacles comme “Raices Flamencas” et “Farruquito y familia”. Cependant, durant ces dernières années elle est revenue de sa létargie artistique pour miser sur elle-même.

Elle a fait le premier pas avec le montage créé par sa soeur La Faraona, et maintenant elle essaye de donner un coup à sa carrière avec un paris simple. Dans la salle Paul, elle a été soutenue par la guitare de Juan Requena et le chant de Mara Rey, Piquina et Pedro Heredia et Rosario Montoya. La solea est peut-être le meilleur palo pour elle, bien que la seguiriva et la buleria ont aussi leur place.

Cuatre ans après avoir participé au cycle des Novisimos, Belen Lopez revient pour participer au cycle Solos en Compañía. La danseuse a mûri professionnellement et commence ainsi une étape de creation qui s’est révélée avec le spectacle “Tres a un tiempo”, un montage flamenco créé il y a quelques années coincidant avec la proposition de mise en marche de sa propre compagnie. 

“Tres a un tiempo” n’a pas d’argument dramatique mais le fil conducteur est la comunión entre les trois grandes disciplines du flamenco: chant, guitare et danse. Lopez a exercé comme directrice, chorégraphe et auteure de chansons conçues pour l’oeuvre. Et bien sur , on souligne son exquise technique, surtout son mouvement de pieds.