Cet échantillonage flamenco est "très cañi, très traditionnel et à l'ancienne" de cet art, selon affirme Carlos Rodriguez devant les médias. Toujours selon son point de vue, qui part "de la racine de laquelle nous avons bu". Pour Angel Rojas, il s'agit d'un montage "d'émotions", à travers lequel on met en avant bonne partie de l'expérience accumulée et qui occupe uen place de taille. "Le spectacle comporte beaucoup de copla, de race, de ce que sont les espagnols", rajoute Rojas. "Il a un je ne sais quoi qui te prend par la peau", dit-il. Le scénario est structuré sur dix scènes ou pièces chorégraphiques, chacune définie par un rythme flamenco: cantiñas, sevillas, fandangos, bamberas, bulerias, seguidillas... Tout cela avec le changement, la nouvelle étape qui commence, comme axe central du sujet de cette proposition. De cette façon, les chorégraphes nous invitent à un jeu de variété et changements de style, en harmonie avec différents ryth,es flamencos et dans un contexte visuel qui situe le spectateur à la fin des années 50. Avec cette nouvelle proposition, Rojas et Rodriguez on voulu offrir beaucoup d'espace et de protagonisme à quatre de leurs danseuses, auxquelles ils offrent une opportunité pour qu'elles se mettent en valeur. Maria Lopez, Pilar Gonzalez, Veronica Lopez et Raquel Tamarit qui forment le corps de la danse, se donnant au spectacle, dès sa première pièce et jusqu'à la dernière mesure. Un autre aspect novateur de cette production est la participation active des musiciens, qui interagissent sur scène avec la troupe de danseuses durant les chorégraphies. De la même manière, la magnificence de l'oeuvre est garantie par la sélection des vêtements et l'illumination, conçus spécialement pour ce spectacle. Il faut aussi souligner les voix de Davinia Jaen et Sandra Rincon; les guitares de Daniel Jurado et Gaspar Rodriguez; et le violon de Raul Marquez.
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