Bien que ce chant soit difficile, les amateurs de celui-ci qui participent à la semaine Sainte et qui récitent ces orations en forme de Saeta sont nombreux, car l’ingrédient principal est la dévotion. Cette spontanéité fait que chaque année surgissent de nouvelles paroles bien que il existent aussi des paroliers et interprètes de prestige comme Pinto, Enrique El Morcilla, Jarrito, Gallego, La Niña de los Peines, Rafael Romero, Manolo Caracol, La niña de la Alfalfa, La Paquera de Jerez ou Tomás Pavón. La strophe habituelle de la Saeta est un quatrain ou une quintette et comme dans d’autres palos du flamenco, son interprétation a plusieurs nuances topographiques car il en existe de plusieurs types selon le lieu d’origine. De cette manière, il existe la vieille Saeta cordobèse, la cuartelera du Puente Genil, la samaritaine de Castro del Rio ou les Saetas marcheneras, et c’est justement Marchena, l’un des lieux considérés comme étant l'épicentre de la Saeta |
L’oration faite chant
Les paroles de las Saetas reflètent le moment de la passion et la mort de Jesus Christ et de la douleur de la Vierge lorsqu’elle contemple le Calvaire de son fils et ce qui a commencé à étre une prière spontanée des paroissiens. Cela se termine en chanson difficile d’exécution dont les premières données connues datent du dernier tires du XVIII siècle. Cependant, il paraitrait que cela existait déjà bienqu’on n’en ait eu aucune preuve. |