Il ya quelques années, "le flamenco a commencé à être reconnu comme il aurait dû l'être dès ses débuts", selon Maltilde Coral, mais peut-être le fait que cette reconnaissance n'existe pas à ce moment-là "a fait grandir cette merveilleuse profession". Pour la danseuse, le flamenco est la lvie, sa vie, et "j'ai beaucoup souffert de ce manque d'acceptation".
D'un autre côté, Coral met en avant le rôle important des nouvelles figures du flamenco, comme par exemple Pastora Glaván, impressionante danseuse, une des meilleures du flamenco moderne, Pepa Montes ou "El Pipa". La danseuse se souvient aussi des anciens comme Pastora Imperio, Trini España qui était pour elle "la reine de la danse baroque et pour qui la danse était un éternel défi".
La plus grandes des Sévillanes, qui a découvert le monde du flamenco à 15 ans, par nécessité, est aujourd'hui la doyenne de l'Ecole de danse flamenco de Séville. Elle trouve ce statut très joli mais sait que c'est la conséquence de son âge avancé, avoue-t-elle en riant. Maintenant la danseuse vit tranquillement dans son quartier de Triana, est s'émeut toujours beaucoup en écoutant les accords de la guitare de Celia Morales, se rappelant de tous les grands guitaristes de l'histoire du flamenco qu'elle a accompagnés de sa danse.
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