Melisa Lozano a présenté une collection très électrique, de celles qui font les délices des amies du risque et les détails de mode plus urbains et contemporains. L'inspiration? Deux amours, comme le dit le titre de la collecion. D'un côté, Notre dame la vierge du Rosario Coronada, de l'autre, al vierge du Rocío. En hommage aux deux vierges, des costumes d'une seule píese et de deux pièces aux airs "romeros", toutes avec un dénominateur común, celui du travail spectaculaire au niveau du volume des volants et un pari très courageux pour introduire des vêtements plus urbains mais très practiques comme des manteaux et des vestes créés ex profeso pour fonctionner comme un fidèle accompagnateur de la jupe.
Des couleurs terre, vert et beige partagent le protagonisme avec le charme des carreaux vichy dans des tailles différentes sur la première série d ela collection, qui dérive postérieurement vers des lignes plus festives décidemment sexy, dans laquelle les tissus sont plus raffinés, apparaissent surprenants et les décolletés qui reprennent le dessus. A relever, les ensambles avec bustier en forme de coeur et les jupes taillées avec un grand volume dans les volants. Comme les robes en coupe de sirène et prints géométriques, seulement qui vont seulemetn aux grandes et minces.
La vraie étoile du défilé a été la série de robes en hommage aux années 80, trois créations causantes à éviter pour les cardiaques. Une touche très almodovarien qui a été applaudi par le public après l'impact des premiers seconds, grace en bonne partie, à l'attitude canaille des merveilleux modèles qui pour un moment nous ont porté à l'èpoque de la movida. . ¡Melisa rocks!
Comme si c'était peu, une année de plus Lozano est revenue pour introduire des robes expérimentales, comme celle dans laquelle a brillé Eva Gonzalez, réalisée avec des bouchons de VIn Cartojal. Et biensûr, les détails classiques n'ont pas manqué, comme les pratiques et amusants impermeables transparent, idéal pour les jours de foire pluvieux.