La danse de Carmen Herrera a été complètement l’opposée de la danse de Canea. Bien que ses gestes de bras et de mains débordaient d’élégance, il lui manque le charme. Avec un zapateado doux et une impulsion énergique presque inéxistante, Herrera n’a pas soutenu mon intérêt bien qu’on ait remarqué que le public l’adore.
L’adaptation de Miguel Narros du mythe grec de Fedra avec la chorégraphie de Javier Latorre est également arrivée à Villamaría. Malgré le fair qu’on ait pu voir la géniale Lola Greco interprétant – dans cette adaptation- la victimisée Fedra, et l’excellente collaboration de Carmelilla Montoya, il n’y a eu aucun moyen de sauver cette oeuvre de la chorégraphie ennuyeuse et de l’adaptation bizarre qui au lieu de se situer dans la Grèce antique, se situe dans l’Espagne contemporaine dans une famille de gitans.
-Justine Bayod Espoz