Une jeunesse dévastatrice: Margarita Freire et Curro Durán

Cette année nous vous avons déjà parlé du concours des créateurs debutants. Ce que nous ne vous avons pas raconté, c’est que ce concours de jeunes talents représente pour la mode flamenca. Pour que vous vous fassiez une idée, des noms essentiels comme celui de Juana Martín sont entrés dans l’arène, justement dans dans ce concours. Juana et d’autres jeunes talents comme Cañabate étaient présents. Tous ont débuté sur la passerelle en tant que débutants à la recherche d’une opportunité pour montrer son propre concept de la couture, sa vocation comme créateur et quelques traits de sa personnalité.

Este año es el de la consagración para algunos de esos noveles. Es el caso de Curro Durán, un antequerano formado en Sevilla que lleva en los genes el gusanillo de la costura (procede de una familia vinculada al sector) y que por segundo año consecutivo presenta colección en Simof con entidad de profesional. Este año lo ha hecho de la mano de Ríos Quintana y con la colaboración de la firma de complementos Florsali.

En Curro se percibe una evolución muy positiva y una determinada vocación por hacer un traje de flamenca de corte clásico y perdurable. Su colección 2010 lleva por título 'Atelier' Y en los talleres de haute couture parisina se inspira, proponiendo siluetas muy femeninas y prendas con un solvente trabajo de patrón en el que los hombros acaparan un gran protagonismo, las cinturas se estrechan y los volantes echan a volar con grandes dimensiones y volúmenes. Los tejidos encargados de hacer valer esta intención son ricos y sofisticados: shangtun de seda natural, tafetán, encajes de chantilly, toile de jouy, lenteluelas.

Cette année est celle de la consécration pour quelques uns de ces jeunes. C’est le cas de Curro Durán, qui, formé à Séville, a dans les gênes la couture (il vient d’une famille attachée au secteur) et pour la seconde année consécutive, présente sa collection au Simof en tant que professionnel. Cette année, il le fait avec Rios Quintana et avec la collaboration de la marque d’accessoires Florsali. On perçoit chez lui une évolution très positive et une vocation pour faire un costume de flamenca de style court et éternel. Sa collection 2010 porte le titre de “Atelier” car il s’inspire des ateliers de haute couture parisienne, proposant des silhouettes très féminines et des vêtements d’un très bon travail de patron sur lequel les épaules jouent un grand rôle, les tailles sont marquées et les volants volent avec de grandes dimensions et volume. Les tissus, chargés de faire valoir cette intention, sont riches et sophistiqués: shangtun de soie naturelle, tafetan, ajustements de chantilly, toile de jouy, paillettes.

Une autre jeune très remarquable et avec beaucoup de mérite pour son caractère autodidacte, est Margarita Freire, qui peu à peu se gagne un espace parmi les classiques du Simof, avec des propositions facilement reconnues pour sa préférence pour la chemiserie, l’un de ses traits les plus marqués, et les vestes et toreras qui reviennent constamment, toujours avec de bons résultats. Sa collection de cette année est plus colorée que ses collections antérieures, dans lesquelles dominaient le noir, le blanc, et le rouge. Mais fidèle à son style, elle continue de parier sur des robes et des deux pièces peu conventionnels et plus appropriés aux festivités et aux excès de la nuit.
A la différence de la majorité des créatrices de cette année, Freire introduit une profusion de compléments et fournitures: colliers, peignes, barrettes, bracelets, boucles d’oreilles… Mais cette année ses sacs assortis aux costumes ont tout particulièrement attiré l’attention.

C’est un grand moment pour la nouvelle fournée de créateurs. Quelle fougue!

R.A