C’est un grand évènement pour l’histoire personnelle du maitre guitariste Paco de Lucía, mais aussi pour l’Histoire en majuscules du flamenco. Le 8 mai prochain, l’artiste tellement connu sera reconnu Docteur Honoris Causa par le Berklee Collage of music, de l’Université privée de Boston, du Massachussets (Etats Unis). Les personnes responsables d’octroyer cette haute distinction académique valorisent que “sa musique et sa vision artistique ont influence plusieurs generations de musiciens et ont contribute à diffuser le flamenco parmi le public international”. Francisco Sánchez Gómes, de nom d’artiste Paco de Lucía, est né à Algeciras (Cádiz) en 1947 et depuis ce coin du champs de Gibraltar a obtenu une projection internationale inimaginable il y a une dizaine d’années, lorsque le flamenco n’était alors qu’un chant chanté lors de célébrations privées, pour commencer à se diffuser sur les tablaos au fil des années à travers l’Espagne et le monde. Les hauteurs d’excellences atteintes par Paco de Lucía ne s’en tiennent pas seulement au succès professionnel comme guitariste flamenco, mais aussi à l’influence de sa musique sur tous types de styles et de plus, la reconnaissance a fait le saut du nettement musical et comercial à l’académique, enveloppant le travail de cet illustre artiste dans un hâle de respect encore plus grand de celui qu’il avait déjà. Fils d’espagnol et de portugaise, ce n’est pas le premier prix qu’il obtient. Bien au contraire, en Espagne il a déjà obtenu tout ce qu’un artiste peut désirer : Prix national de guitare d’art flamenco, médaille d’or du mérite des beaux arts, distinction honorifique des prix de la musique, prix Prince d’Asturies des arts et de plus, il est Docteur Honoris Causa pour l’Université de Cadiz. |
Cette cours de voisins cordobes qui date du XV siècle a été la protagoniste de passages littéraires mis en oeuvre tels que Don Quichote, de Miguel de Cervantes. Il s’agit d’une maison typique qui a maintenu son usage d’auberge depuis sa construction jusqu’en 1972. Son architecture traditionnelle, avec un patio central, depuis lequel on voit les dépendances sur deux étages, a transformé ce coin tranquille cordobes en une publicité touristique qui transporte celui qui le visite à l’époque de chevaliers. Maintenant, la mairie de la ville andalouse l’a réhabilité, respectant l’essence du bâtiment et offrant ainsi aux visiteurs une valeur ajoutée pour l’avoir convertie en Maison du flamenco- centre “fosforito”. Le rez-de-chaussée devient donc le centre d’interprétation de Flamenco, avec cinq salles, et c’est justement dans l’une d’elle que se centre sur la figure du célèbre chanteur Puente Genil, Antonio Fernández ‘Fosforito’, fils adoptif de Córdoba. Les admirateurs de cet artiste peuvent trouver des objets personnels du chanteur, images, couvertures de disques et enregistrements. . |
C’est l’un des palos les moins connus hors des cercles du flamenco et c’est pour cela qu’un petit trésor que ceux qui ne sont pas initiés à cet art découvrent avec des oreilles avides d’émotions comme lorsque la lumière du jour commence à poindre. La alborea se chante, en général, en coplas de quatre vers de six syllabes et un refrain, avec un compas de solea légère ou solea pour bulerias et sa particularité est qu’il s’agit d’un chant intime, qui fait parti du rituel des mariages gitans. Son exteriorisation est parfois considérée comme une profanation de ce palo réservé aux noces et sa divulgation a été durement critiquée car elle faisait partie du patrimoine culturel intime. Dans cette ligne, les paroles de la alboreá font normalement référence à la virginité de la mariée et la tradition calé, considérait que sa représentation en dehors de la famille pouvait attirer la malchance, de ce fait il existe peu d’enregistrements. Quelques voix de la alborea sont Rafael Romero, Agujetas el Viejo ou Joselero. Ils font une interprétation pure, raciale et ronque de ce palo. |
Issue d’une famille de pêcheurs, à un très jeune âge, Marín démontrait un talent artistique inné, avec une qualité qui lui a permis de traverser l’Espagne entière avec sa voix prodigieuse et partager la scène avec les plus grands noms de l’histoire du flamenco: Pepe Pinto, Nina de los Peines, Caracol, El Perrate, La Paquera et Camarón. Sa carrière artistique a été et est l’une des plus longues de l’histoire du flamenco.
Rafael Estévez et Nani Paños, avec leur compagnie “Dos por medio” reviennent à Jerez avec une “Sonata”, une oeuvre proposée il y a deux ans et avec laquelle ils souhaitent reprendre, et dansée pour la première fois en 1952, comme solo de l’Ecole Bolera par Antonio el Bailarín dans le long métrage “Duende y Misterio del Flamenco” de Edgar Neville.