La danseuse Sara Baras a plus de 10 ans de carrière, jouant les premiers rôles avec succès grâce à son magnifique travail sur les tablas. Sa danse profonde et raciale , en plus d’être elegante, possède une exquise mise en scène. Cela lui a donné la chance mériter plusieurs prix comme le Prix National de Danse, le prix Max des arts scéniques dans la catégorie “meilleure interprète féminine de danse”, “meilleur spectacle de danse” et “meilleure chorégraphie” et la médaille d’or d’Andalousie. Mais le meilleur de tous les trophées a été celui de la fidélité de son public qui, spectacle après spectacle, a rempli les salles de tetares et espaces scéniques par lesquels est passé la danseuse et qui maintenant regrette l’annonce de sa retraite temporaire. La jeune Baras a décidé de prendre une prériode de repos pour éter mère car l’énergie dont elle déborde chaque jour lors de ses représentations a fair que les médecins lui ont conseillé une parenthèse professionelle pour affornter la recherche de maternité. Sara Baras dit adieu à la scène avec “Esencia” une composition avec ses moments les plus brillants et inoubliables à la manière d’une anthologie de sa carrière. Il y a 12 ans la danseuse a fondé sa propre compagnie et depuis alors a parcouru le monde avec neuf montages caracterisés par leur excellente qualité qui lui ont permis de devenir une référence en la matière et à faire partie de l’histoire du flamenco. Dans “Esencia” on peut profiter des actuations de Juana La loca, Mariana Pineda ou Carmen. Baras intercale sa propre présence avec celle de ces femmes, personages historiques qui imprègnent leur danse de ces personnalités extraordinaires. |
Le chanteur Luis Fernández Soto “El Zambo” possède un écho ancestral et un gémissement des plus prodigieux. Dominateur absolu du chant et du style de Jerez, Luis est un exemple pour les jeunes de par sa manière d’interpréter et de chanter. Le cycle des Concerts du palais a offert au public de la meilleure manière de voir ce chanteur, face à face et sans micro.
Le danseur et chorégraphe sévillan Fernando Romero s’est lancé le défi de traduire à la danse flamenco un classique: “Histoire d’un soldat”, une oeuvre de Stravinski écrite en 1918. Romero se met dans la peau du soldat qui fait un pacte avec le diable, incarné par Manolo Marín. La distribution est complétée par les chanteurs Juan José Amador et Miguel Ortega comme les narrateurs, et Isabel Bayón dans le rôle de la princesse.
Depuis aujourd’hui, 22 mars, les entrées du biennal sont à la vente pour assister à n’importe lequel des 50 spectacles programmés lors du biennal de flamenco de Séville. Un rendez-vous inévitable pour les amants du flamenco qui compte sur six cycles: ‘Au son des étoiles’, ‘Flamenco pour enfants’, ‘Le Flamenco que vienes’, ‘Classiques du XXI siècle’, ‘Flamencos y otras aves’ et ‘Lo jondo del futuro’. Au total, 58.000 entrées sont mises en ventes, avec des prix qui varient entre 4 euros au Théatre Alameda et 45 euros au Théatre de la Maestranza, et entre l’un et l’autre, différents prix pour toutes les bourses, rapprochant ainsi le flamenco d’un public hétérogène et différent. |