Je suis déjà de retour sur les terres espagnoles, et un peu triste d'y être. Ma visite au Japon a été une merveille, et s’est terminée trop tôt. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour voir du flamenco, car comme il se doit, je devais profiter de la culture locale. Cependant, j’ai pu assister au tablao El Flamenco de Tokio, et de ce fait connaître et faire une interview au jeune danseur Jesús Herrera. J’ai aussi eu la chance d’assister à une classe de danse de très bon niveau dans le Flamenco Studio Mayor et d’interroger la danseuse et professeur Masumi Suzuki, plus connue sous le nom de “Mami”.
Je partagerai toutes ces expériences au fil des jours qui viennent. Aujourd’hui je souhaite parler d’un art traditionnel japonais, le kabuki. J’ai eu l’énorme chance d’admirer les oeuvres de kabuki dans un vieux quartier de Tokyo, Asakusa. Le kabuki est un mélange de théâtre, musique et danse. C’est un art scénique avec maquillage, coiffures, costumes et décorations très fins et riches en couleur et en texture. Bien que le spectateur ne parle pas japonais, les mouvements et les expressions physiques sont tellement dramatiques et marqués qu’il est relativement facile de comprendre l’histoire.
Je profite de mes derniers moments au Japon au maximum, du coup, je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire et partager mesa ventures avec vous. Cependant, lorsque je serais de retour à Madrid, je vous raconterai tout! J’ai connu des japonais flamencos et cela été une expérience très agréable.
Pour le moment, j’aimerais partager avec vous une courte vidéo qui apparaît en Flamenco.TV. En clickant ici vous pourrez voir un peu de jota, la danse typique dAragon. Et la photo que vous voyez à gauche est une photo que j’ai prise de la danse de jota durant la Procesión des fleurs de la fête du Pilar de Saragosse l’année dernière.
J’espère que vous aimerez cet art autant espagnol que le flamenco.
-Justine Bayod Espoz
Même si je n'ai rencontré aucun flamenco ni flamenca au Japon (que je sache), cela ne veut pas dire que vous autres devez vous priver d'en profiter durant mon absence. Chères et Chers Madrilènes (autochtones ou non), je vous rappelle que Joaquin Cortes présent Cale - une compile du meilleur des six oeuvres qu'il a dirigé et choréographié durant sa carrière, 20 ans déjà - au Théâtre Nuevo Apolo, Plaza Tirso de Molina 1, jusqu'au 17 janvier (le jour de mon retour du Japon).